
Binta Diaw
Binta Diaw est une artiste d’origine sénégalaise née à Milan. L’artiste est diplômée de l’Accademia di belle arti di Brera di Milano à Milan ainsi que de l’École d’Art et de Design de Grenoble en France. Nourrissant sa quête des apports de l’intersectionnalité et du féminisme, l’artiste nous entraîne dans l’exploration des multiples couches de l’identité, dont la sienne en tant que femme noire dans un monde européanisé. Binta Diaw fait partie de la prochaine exposition collective du prix Reiffers Art Initiatives en Mai 2023.
Vue de l'exposition "TOOLU XEER (LE CHAMPS DE PIERRE)", Galerie Cécile Fakhoury Dakar, Sénégal
Binta Diaw, 2022Vue de l'exposition "TOOLU XEER (LE CHAMPS DE PIERRE)", Galerie Cécile Fakhoury Dakar, Sénégal
Binta Diaw, 2022Biographie
L’artiste se distingue par une pratique très sensible explorant à la fois liens ancestraux et contemporains à travers une grande diversité de supports.
Souvent déployées sous la forme d’installations aux dimensions variées, les recherches plastiques de Binta Diaw s’inscrivent dans une réflexion philosophique sur les phénomènes sociaux qui définissent notre monde contemporain tels que la migration, la notion d’appartenance ou encore la question du genre.
Terre, craie, cordes mais aussi cheveux synthétiques ou encore drapeaux roulés sont quelques-unes des matières qui forment le langage plastique de l’artiste. Binta Diaw accorde dans ses œuvres une grande place à l’expérience physique et sensorielle.
Textes
"DISTINCTION - L'œuvre de cette artiste italienne d'origine sénégalaise évoque «l'importance des ancêtres, des traditions, des rituels, des corps, des histoires et les voix invisibilisées" par Valérie Duponchelle
— Le Figaro, 2022
"L'art au secours des malades, l'art à l'écoute des malades, l'art qui répare, régénère et redonne espoir. Le prix Pujade-Lauraine • Carta Bianca apportera désormais chaque année un soutien à huit artistes choisis par un comité de huit experts franco-italiens.
Pour sa première édition, le jury a distingué de son Premier prix, l'artiste italienne d'origine sénégalaise, Binta Diaw, née en 1955 à Milan et présentée par Anissa Touati, commissaire d'exposition et conservatrice indépendante française, archéologue de formation. Son travail met en lumière «l'importance des ancêtres, des traditions, des rituels, des corps, des histoires et les voix invisibilisées par ceux qui ont écrit l'Histoire.» Ainsi, son œuvre "Diaspora" s'inspire de la «pratique du tressage par les femmes africaines dans les plantations, qui suivaient les routes de marronage, ces chemins partagés entre esclaves pour tenter d'échapper à la plantation, et dont parfois les cheveux contenaient des graines de leur patrie, emportées comme un acte de résistance et de perpétuation".
«Je suis très heureuse d'avoir remporté un prix franco-italien car, d'une manière ou d'une autre, ces lieux font partie de moi et de mon identité », a déclaré Binta Diaw qui, par ailleurs, est représentée par les galeries Cécile Fakhoury, récemment installée avenue Matignon à Paris (8e), et ChertLüdde à Berlin. « Un prix humain aussi, puisqu'il fait un pont entre l'art et les malades du cancer, un prix qui parle de renaissance, comme mon travail. Je remercie Anissa Touati avec qui j'ai hâte de collaborer sur de futurs projets, et tout particulièrement Eric et Isabelle Pujade-Lauraine, pour l'incroyable idée de soutenir de jeunes artistes contemporains. » Binta Diaw a notamment bénéficié d'expositions monographiques à la Galerie Cécile Fakhoury (Dakar, 2022 et Abidjan, 2021), a été exposée au MADRE (Naples, 2022), à l'Institut culturel italien (Paris, 2022), au MAD (Florence, 2021), et au Palazzo Grimani (Venise, 2015)".
Pour sa première édition, le jury a distingué de son Premier prix, l'artiste italienne d'origine sénégalaise, Binta Diaw, née en 1955 à Milan et présentée par Anissa Touati, commissaire d'exposition et conservatrice indépendante française, archéologue de formation. Son travail met en lumière «l'importance des ancêtres, des traditions, des rituels, des corps, des histoires et les voix invisibilisées par ceux qui ont écrit l'Histoire.» Ainsi, son œuvre "Diaspora" s'inspire de la «pratique du tressage par les femmes africaines dans les plantations, qui suivaient les routes de marronage, ces chemins partagés entre esclaves pour tenter d'échapper à la plantation, et dont parfois les cheveux contenaient des graines de leur patrie, emportées comme un acte de résistance et de perpétuation".
«Je suis très heureuse d'avoir remporté un prix franco-italien car, d'une manière ou d'une autre, ces lieux font partie de moi et de mon identité », a déclaré Binta Diaw qui, par ailleurs, est représentée par les galeries Cécile Fakhoury, récemment installée avenue Matignon à Paris (8e), et ChertLüdde à Berlin. « Un prix humain aussi, puisqu'il fait un pont entre l'art et les malades du cancer, un prix qui parle de renaissance, comme mon travail. Je remercie Anissa Touati avec qui j'ai hâte de collaborer sur de futurs projets, et tout particulièrement Eric et Isabelle Pujade-Lauraine, pour l'incroyable idée de soutenir de jeunes artistes contemporains. » Binta Diaw a notamment bénéficié d'expositions monographiques à la Galerie Cécile Fakhoury (Dakar, 2022 et Abidjan, 2021), a été exposée au MADRE (Naples, 2022), à l'Institut culturel italien (Paris, 2022), au MAD (Florence, 2021), et au Palazzo Grimani (Venise, 2015)".